L’agitation constante de nos vies modernes nous pousse à être dans un état perpétuel de « faire ». Nous courons sans cesse après nos objectifs, nos responsabilités et nos désirs. Cependant, dans cette frénésie d’activité, nous perdons parfois de vue l’importance de simplement « être ».
S’arrêter de faire pour être, c’est prendre le temps de se connecter avec soi-même, de se recentrer et de trouver la paix intérieure. C’est dans ces moments de pause que nous pouvons véritablement réfléchir sur notre existence, nos valeurs et nos relations avec les autres.
Dans la philosophie orientale, cette idée est souvent associée à la méditation et à la pleine conscience. En se libérant des pensées et des actions incessantes, on peut accéder à un état de présence pure, où le passé et le futur n’ont plus d’emprise sur nous.
Mais cela ne signifie pas pour autant renoncer à l’action. Au contraire, c’est en prenant le temps de se ressourcer intérieurement que nous pouvons agir de manière plus authentique et significative. C’est en cultivant notre être intérieur que nous devenons des individus plus équilibrés, plus compatissants et plus en phase avec le monde qui nous entoure.
S’arrêter de faire pour être, représente un juste équilibre entre l’action et la contemplation, entre l’extérieur et l’intérieur. C’est une invitation à savourer chaque moment, à vivre en pleine conscience et à trouver la véritable essence de notre existence.
Elena Nevoux 